KARATE GRENOBLE HOCHE

& SELF DEFENSE

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KARATE GRENOBLE HOCHE

& SELF DEFENSE

Le Kumite ou l'art de combattre !

Présentation :

Le kumité (ou combat libre) doit être pratiqué par tous les karatékas, sinon le karaté se réduirait rapidement à une gesticulation technique vide de sens. Le combat en karaté est un sport spectaculaire qui permet de se surpasser tout en préservant l’intégrité physique des athlètes!

Le Karaté Grenoble Hoche est depuis quelques années un club phare de la région Dauphiné Savoie en terme de résultats sportifs…En effet, nous faisons régulièrement de très nombreux podiums (départemental, régional, mais aussi national…) dans toutes les catégories d’ages: de mini poussins à séniors, féminins comme masculins …(voir rubriques « Presse »)

Le kumité reprend en grande partie l’arsenal technique du karaté. Ont été exclus toutes les techniques et toutes les zones dites « dangereuses » (tels que les frappes mains ouvertes sur la glotte par exemple). Celles-ci seront travaillées dans des cours strictement encadrés pour la défense personnelle… (voir rubrique « self défense ») Les raisons : une meilleure sécurité du combattant, avec une pratique de la compétition plaisante, lisible et spectaculaire, pour le karatéka lui même, mais aussi pour l’arbitre et le spectateur… Les 4 maîtres mots du combattant en kumité sont :

  • concentration
  • vitesse
  • coup d’œil (timing)
  • précision

Nul besoin, contrairement à une idée reçue, d’avoir une morphologie avantageuse ou longiligne, ni de savoir faire le grand écart, comme certains acteurs qui se prétendent karatékas, mais qui sont avant tout des bodybuilders ou des gymnastes ! Aucune prédisposition naturelle n’est requise dans le karaté combat… Pour preuve : le champion du monde actuel des poids moyens, est le combattant dans sa catégorie de poids, le plus « petit » du circuit…

L’éventail technique du karaté est large, le compétiteur moderne, ne se verra pas contraint de savoir par coeur toute l’étendue des gammes possible et imaginable ! Il lui sera demandé avant tout, de savoir puiser intelligemment dans les registres, tactiques et techniques, pour en ressortir le karaté le plus adapté à sa morphologie et à son tempérament. Le karaté est un sport de combat complet, adapté à chacun, ce qui en fait son avantage et sa grande spécificité…

L'arbitrage

Contrairement aux autres pratiques de sports pieds/poings qui favoriseront en grande majorité les « knock-down » (K.O.), le règlement de karaté compétition récompensera en priorité les prises de risques dans l’exécution de techniques.

Exemples : un coup de poing seul porté = 1point… un déséquilibre provoqué suivi d’un coup de poing porté =2 points… un enchaînement se terminant par un coup de pied au corps = 2 points (etc. ….)

Comme nos cousins du judo, à chaque fois que des points seront signalés par les arbitres de coins, l’arbitre central arrêtera le combat, pour qu’ils soient aussitôt comptabilisés … Beaucoup d’avantages avec cette forme d’arbitrage, dont voici les 2 principaux :

– arbitrage en temps réel (pas de risque de mauvaise « surprise » lors d’une décision finale)
– un suivi de combat plus intense, plus logique et plus agréable (aussi bien pour les combattants que pour les spectateurs)

Les protections

(le plastron et casque pour les enfants et jeunes adolescents, sont obligatoires et mises à disposition lors des différentes compétitions…)

A noter que les protections poings sont volontairement de petites tailles, avec les doigts libres à l’extrémité, pour que toutes les techniques spécifiques, directes, explosives du karaté, puissent être exprimés au plus juste. (souvent les gants volumineux, type « boxe», vont involontairement modifier ou dénaturée une technique initiale de combat, pour arriver dans certains cas, à se terminer par un pugilat très moyen de boxe anglaise, qui ne correspondra plus du tout à la pratique originelle ou désirée)

Ethique et esprit

N’oublions pas que la partie sportive du karaté est imprégnée de l’art martial… Il existe, un état d’esprit propre aux martiaux d’origine japonaise (judo, karaté, aïkido, kendo ….) héritage historique du code d’honneur du bushido (v/rubrique « code morale »)

Ce code d’honneur du Bushido est la transmission de l’éthique de vie des samouraïs. (qui lui-même s’apparente en tout point au fameux « esprit chevaleresque » européen.) Par déontologie, à aucun moment lors d’un combat, un combattant expérimenté ne doit, face à un karatéka moins initié, faire un étalage forcené de sa puissance.

Le pratiquant du kumité se devra de hisser son niveau, en fonction de la connaissance et de la qualité de son partenaire à l’entraînement, ou adversaire dans une compétition… Qui ne se souvient pas lors des premiers cours de karaté combat, avoir eu en face de lui une ceinture noire avec cet état d’esprit ? Le pratiquant du kumité mettra autant d’honneur à porter un coup, qu’à savoir le retenir. La maîtrise mentale est tout aussi importante que la maîtrise technique pour tout combattant…

Aucune animosité, juste un profond respect de l’autre, une grande humilité et l’envie de se dépasser, peuvent résumer en quelques mots l’état d’esprit du karatéka sportif.

Le Karaté français

Le karaté français a été jusqu’à ces dernières années, l’école de formation la plus réputée et la plus fameuse au monde (à titre de comparaisons sportives : un peu comme les Etats-Unis peuvent l’être en Athlétisme)… A cela plusieurs raisons :

-Tout d’abord le fait que Paris soit une capitale qui a toujours été le premier point de chute à l’étranger, pour les arts martiaux japonais. Ces échanges entre le Japon et la France sont assez anciens (avant guerre pour le Judo, juste après la seconde guerre mondiale pour le Karaté) Des experts tels que maître Kasé (du style Shotokan), ou des combattants réputés comme maître Nanbu (du style shito-ryu «Tani-Ha » ou plus communément appelé « Shukokai ») sont venus dans les années 50 et 60 enseigner en France. De nombreux élèves français ont pu donc très tôt bénéficier de la qualité de leurs conseils…Ces mêmes élèves sont devenus eux-mêmes ensuite des enseignants reconnus, et ce, bien avant les autres pays…

– Le fait que les karatékas français ont été les 1er à se structurer et à fonder une fédération indépendante et reconnue. (1972 création de la Fédération Française de Karaté) Notre fédération a tout de suite fonctionnée comme les autres fédérations sportives françaises, avec ses grands clubs et ses centres d’entraînements départementaux, régionaux, nationaux…

C’est donc pour toutes ces raisons que la France compte 200.000 licenciés et est le 8ème sport le plus pratiqué dans notre pays… Dans le monde du karaté, elle est devenue une référence sportive incontournable, autant pour la qualité de ses combattants que par ses filières de formations fédérales…

L'avenir du Kumité

Il passe automatiquement par les jeux olympiques !

Il n’est plus admissible, que cet art martial aussi universellement représenté dans le monde (100 millions de licenciés – v/lien d’un très récent article ci-dessous) ne soit pas présent aux J.O.

Pour des obscures raisons politique, qui vont à l’encontre de toute logique, de l’éthique et de l’esprit olympique, le Karaté est absent de cette grande fête du sport, alors que celui-ci rempli (depuis très longtemps !!) tous les critères exigés… Il est d’autant plus dommage que le monde sportif dans son ensemble se prive du spectacle d’une discipline saine dans sa pratique, autant que belle et esthétique pour les télespectacteurs. Mais pour les olympiades à venir, le Karaté sportif devrait être (enfin !) reconnu et inscrit comme sport entrant… (lien article sur la popularité du karaté et sa future entrée aux J.O.) 

L’avenir du karaté ce sont ces jeunes pratiquants (de + en + nombreux !!) Est-ce que l’un de nos jeunes combattants du Karaté Grenoble Hoche aura la chance de participer aux jeux olympique ?